L’Ontario lance un nouveau test de dépistage du cancer du col de l’utérus pour mieux le prévenir

Le Programme ontarien de dépistage du cancer du col de l’utérus utilise maintenant le test de dépistage du virus du papillome humain (VPH) (qui remplace le test Pap) pour mieux prévenir le cancer du col de l’utérus.

L’Ontario a lancé un nouveau test de dépistage du cancer du col de l’utérus qui s’appuie sur le test du VPH pour mieux le prévenir. Le test fait partie du Programme ontarien de dépistage du cancer du col de l’utérus, un programme de dépistage du col de l’utérus financé par des fonds publics pour les femmes, les personnes bispirituelles, les personnes transmasculines et les personnes non binaires ayant un col de l’utérus.

Le cancer du col de l’utérus est presque toujours causé par le VPH. Le nouveau test de dépistage, qui a remplacé le test Pap, est meilleur pour aider à prévenir le cancer du col de l’utérus. Il permet de vérifier les types de VPH qui peuvent causer le cancer du col de l’utérus et peut également détecter des modifications cellulaires dans le col de l’utérus causées par ces types de VPH. Une personne peut avoir le VPH pendant de nombreuses années sans le savoir, à moins qu’elle passe le test de dépistage du col de l’utérus. Les changements cellulaires dans le col de l’utérus causés par certains types de VPH peuvent évoluer en cancer du col de l’utérus s’ils ne sont pas traités.

Les tests de dépistage du cancer du col de l’utérus ressemblent à un test Pap. Un(e) médecin de famille, un infirmier praticien ou une infirmière praticienne ou un(e) sage-femme utilise une petite brosse douce pour prélever des cellules de votre col de l’utérus, qui sont ensuite testées dans un laboratoire pour les types de VPH et les modifications cellulaires anormales. Le nouveau test de dépistage est plus efficace, permettant à la plupart des gens d’attendre plus longtemps entre les dépistages.

Admissibilité au dépistage du cancer du col de l’utérus

Une personne est admissible à un test de dépistage du col de l’utérus si elle :

• est une femme, une personne bispirituelle, une personne transmasculine ou une personne non binaire ayant un col de l’utérus
• a au moins 25 ans
• a déjà eu des contacts sexuels avec une autre personne
• ne ressent aucun symptôme, comme des saignements inhabituels ou des écoulements du vagin

Elle devrait tout de même se faire dépister si elle :

• a reçu le vaccin contre le VPH
• se sent en bonne santé
• est en ménopause
• n’a pas d’antécédents familiaux de cancer du col de l’utérus
• a eu des contacts sexuels avec seulement une autre personne
• a le même partenaire sexuel depuis longtemps
• n’a pas eu de contact sexuel depuis longtemps
• a une relation homosexuelle

La plupart des personnes peuvent cesser de se faire dépister pour le cancer du col de l’utérus entre 65 et 69 ans, mais certaines peuvent devoir continuer si leur fournisseur de soins de santé le recommande.

La fréquence à laquelle les gens devraient être dépistés

Le Programme ontarien de dépistage du cancer du col de l’utérus recommande que la plupart des personnes qui se qualifient pour le dépistage du col de l’utérus se fassent dépister tous les cinq ans. Selon les recherches, le dépistage du VPH à l’aide d’un test de dépistage du cancer du col de l’utérus tous les cinq ans est aussi efficace que de se faire dépister avec un test Pap tous les trois ans.

Comment obtenir un dépistage du cancer du col de l’utérus

Les personnes peuvent appeler leur médecin, infirmière ou infirmier praticien, infirmière ou infirmier ou sage-femme pour leur demander de faire le test de dépistage du cancer du col de l’utérus ou avoir recours à Santé811 à tout moment pour trouver une clinique qui effectue des tests de dépistage du cancer du col de l’utérus.